Boucle de Bertre

Collines douces du pays de Cocagne, Terre du pastel

Après le quartier du Dretchenc et avant d’emprunter, pour quelques heures,
l’itinéraire de la Voie dite Romaine, le regard se pose sur les monts arrondis
souvent bleutés de la Montagne Noire. L’ancienne « voie romaine de Cahors à
Béziers » comme le citait de vieux cadastres, était régulièrement suivie au XIXe
siècle, pour voyager de Lavaur à Puylaurens. Aujourd’hui encore ce « camin
viel » antique, romain, épiscopal ou royal, nous conduit dans une campagne
vallonnée où alternent bosquets et sous bois, champs labourés ou emblavés,
à la découverte de vastes panoramas. Parfois, c’est un tout autre paysage qui
surprend le randonneur. Le Causse de Bertre est, au printemps, le royaume
des glaïeuls, des genêts, des plantes messicoles, de nombreuses espèces
d’orchidées mais aussi celui des merles, des grives, des fauvettes s’envolant
des chênes verts et des genévriers. A l’ouest, se dresse la silhouette du château
de Magrin, aujourd’hui musée du pastel. Sa présence rappelle le rôle que joua
cette crucifère dans ces contrées et dans tout le Languedoc avant que la Route
des Indes n’ait fait connaître l’indigo. De 1462 à 1562 cette plante tinctoriale
sauvage a fait de cette région, un pays de coques « cocanhas » en occitan,
expression qui reste symbole d’abondance et de douceur de vivre.
On quitte cette végétation méditerranéenne pour descendre vers le hameau
de Bertre, niché dans un bas-fond. Un puissant clocher- mur signale l’église
d’un gothique tardif. C’est entre coteaux et crêtes que s’amorce, graduellement,
le retour vers Puylaurens, au milieu d’une nature accueillante et de points de
vues panoramiques des Cévennes jusqu’à la chaîne des Pyrénées.

Ouverture

Toute l’année.

Tarifs

Accès libre.

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